Selma Seiller mène la danse

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10/12/14

Vie des campus

La jeune étudiante de 18 ans danse depuis plus de dix ans. Depuis la rentrée 2014, elle bénéficie du statut d’étudiant artiste de haut niveau qui lui permet de concilier au mieux ses études à l’Institut d’études politiques (IEP) et sa pratique de la danse contemporaine.

Si Selma danse depuis l’âge de 7 ans, le film documentaire Pina de Wim Wenders, consacré à la danseuse et chorégraphe allemande Pina Bausch, a produit un déclic chez elle il y a trois ans : « Ce film m'a fait découvrir une très grande chorégraphe contemporaine à un moment de ma vie où je m'intéressais de plus en plus à la danse. »

La jeune Alsacienne a commencé la danse en tant que loisir. Elle a débuté en faisant du modern-jazz « pour allier exercice physique et activité ludique, artistique ». Plus tard, à 12 ans, elle s’est mise à la danse contemporaine. « C’est un style qui permet de vraiment s’exprimer et de danser de manière personnelle », explique Selma.
A la rentrée 2014, elle est entrée au Conservatoire de Strasbourg sur les conseils d’une de ses professeurs de danse. « Ce qui m’intéresse c’est la régularité des cours – idéale pour progresser et atteindre un niveau professionnel – et le suivi personnel par un professeur », confie la jeune fille. Si elle est spécialisée en danse contemporaine, elle a choisi la danse classique comme discipline secondaire. « C’est une danse que je pratique depuis moins longtemps, je m’y suis mise sur le tard, il y a trois ou quatre ans ; j’avais envie de progresser. » Cette dernière lui apporte une rigueur et un travail sur le placement du corps indispensables à la danse contemporaine : « L’une et l’autre danse se complètent vraiment. »

Un quotidien qui danse 

En plus de ses cours à l’IEP, elle passe une quinzaine d’heures par semaine au conservatoire entre danse contemporaine, danse classique et cours théoriques (anatomie, formation musicale et culture chorégraphique). « Jusqu’à maintenant, j’avais bien sûr un emploi du temps aménagé mais c’était tout de même difficile de jongler entre les cours et la danse. Grâce au statut d’étudiant artiste de haut niveau, j’ai une dispense d’assiduité aux travaux dirigés et je fais ma deuxième année sur deux ans. C’est un véritable soulagement. »
Surtout que la jeune artiste ne se cantonne pas à cela. Elle profite des nombreux stages de danse organisés le week-end par différentes structures à Strasbourg pour s’ouvrir à d’autres pratiques. Elle participe notamment à des séances de danse contact improvisation, pratique qu’elle a découvert à 13 ans et qu’elle apprécie pour la liberté de mouvements qu’elle offre. Selma assiste aussi, autant que possible, à des spectacles de danse. « La programmation à Strasbourg est relativement riche et intéressante notamment au Maillon, à Pôle Sud et avec le Ballet du Rhin. »
Selma joue la prudence, toutefois, en poursuivant ses études à l’IEP « qui offre un large choix de débouchés » même si elle aimerait que la danse ait une place dans sa vie professionnelle sous quelque forme que ce soit. 

Floriane Andrey

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